La semaine de la colère : l’action s’amplifie

Dans le cadre de la semaine de la colère du 8 au 12 mars, la FFMKR a appelé à la mobilisation de toutes les composantes de la profession (voir ici).

Cette mobilisation aura deux temps forts complémentaires à suivre tant au niveau de la cible que du lieu :

Le premier temps fort est le mouvement étudiant du mardi 9 mars. La FNEK a de prime abord insisté sur une mobilisation « de l'ensemble des étudiants en kinésithérapie de France » puis a souhaité, dans un second temps « une mobilisation de l’ensemble de la profession ».

Le président de la FNEK a confirmé aux syndicats qu’il ne souhaitait « ni voir son message brouillé, ni récupéré politiquement par les syndicats professionnels ».

La FNEK a rappelé que « le mouvement estudiantin du mardi 9 mars est un mouvement à caractère national avec comme point d’orgue une manifestation devant le ministère de la santé et dont les thèmes sont la réforme de la formation initiale et les problèmes relatifs à la vie étudiante ».

La FFMKR soutien historique de la FNEK sur ce dossier études puisque les 2 structures partagent une plate forme commune depuis 2005. Epoque où elles avaient été les seules à refuser de signer le livre blanc sur les études de masso-kinésithérapie (voir ici).

Mais pour la FFMKR, le soutien passe aussi par l’action qui va bien au-delà
de sa participation à cette journée :

Actions au niveau départemental :

C’est pourquoi en plus de soutenir pleinement ce mouvement, certains syndicats départementaux de la FFMKR, notamment ceux où se trouvent les IFMK, financent totalement ou partiellement les déplacements des étudiants pour leur permettre de venir manifester sur Paris. Les étudiants seront accompagnés des membres des conseils d’administrations départementaux FFMKR.

C’est pourquoi en plus de soutenir pleinement ce mouvement, certains syndicats départementaux FFMKR seront reçus par les députés membres de la mission d information sur la formation des auxiliaires médicaux.

Actions au niveau national :
C’est pourquoi en plus de soutenir pleinement ce mouvement, la FFMKR a déjà été auditionnée par l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) et, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) afin d’évaluer le dispositif de la formation des masseurs-kinésithérapeutes et de trouver une solution pérenne et homogène. Cette audition a également eu pour but de proposer le projet porté depuis de nombreuses années par la FFMKR et commun avec les étudiants.

C’est pourquoi en plus de soutenir pleinement ce mouvement, la FFMKR a demandé à être reçue en urgence par madame Valérie PECRESSE, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Au cours de ces 2 journées de mobilisation, le soutien réciproque inter générationnel entre les futurs masseurs-kinésithérapeutes de demain d’une part et les masseurs-kinésithérapeutes en exercice d’autre part est un geste fort de toute la profession réunie vis à vis des pouvoirs publics